Dans un communiqué commun, les présidents des SIS de Corse-du-Sud et de Haute-Corse dénoncent les menaces qui pèsent sur le statut des sapeurs-pompiers volontaires : remise en cause de la prime de fidélisation, plafonnement de l’activité à 600 heures par an… Des mesures jugées dangereuses pour un modèle de secours insulaire reposant à 80 % sur le volontariat. Le président de l’Union départementale, Jean-Jacques Casalot, s’inquiète d’un affaiblissement de l’engagement citoyen, alors que la France a déjà perdu près de 7 000 volontaires en vingt ans. Tous appellent à maintenir la reconnaissance et les incitations nécessaires pour garantir la pérennité des secours, notamment dans les villages corses.
