Ce dimanche 14 septembre, une trentaine de militants de Femu a Corsica s’est rassemblée au domaine de la Pointe, sur la commune de Grosseto-Prugna (Porticcio). Ils dénoncent un « scandale d’État » remontant aux années 50, lié à la vente de terrains par la SETCO, société pour l’équipement touristique de la Corse, à de hauts fonctionnaires pour des montants dérisoires.
Selon le parti autonomiste, ce mécanisme de spéculation foncière a conduit à la revente de parcelles à plusieurs millions d’euros, privant les Corses de l’accès à la propriété. Les militants réclament de nouvelles règles d’urbanisme, un statut de résident et des outils fiscaux anti-spéculatifs.
Pour Romain Colonna, président du groupe Fa Populu Inseme à l’Assemblée de Corse, « l’autonomie est indispensable pour protéger la terre et le peuple corse ». De leur côté, les propriétaires du domaine jugent cette action « injustifiée », rappelant que de nombreuses familles corses vivent ou passent leurs vacances sur place depuis plusieurs décennies.