Comment rêvez-vous le monde d’après?
À la uneTOUT TREMBLE, RIEN NE BOUGE VRAIMENT
Après une année passée entre confinement, couvre-feu et autres restrictions, les Corses rêvent-ils au monde d’après ? Pas vraiment. Selon notre dernière étude menée par l’institut Opinion Way, 55% du panel n’attendent rien de la sortie de crise. Une question de générations peut-être puisque les personnes âgées de moins de 35 ans sont malgré tout 57% à attendre le meilleur contre 60% des 50 ans et plus définitivement stoïques. Une question de genre aussi. Les femmes sont ainsi 52% à considérer la fin de la pandémie comme une renaissance avec tous les espoirs que cela suppose alors que les hommes, majoritairement (58%), ne croient pas au changement.
Le sens des priorités
Un mot : simplicité. Plaisirs simples et retour aux sources semblent motiver le panel et plus particulièrement les plus de 50 ans qui sont impatients de retrouver leurs proches (58%) ou de renouer avec la nature (55%). Les personnes âgées de moins de 35 ans ont eux la bougeotte, 42% rêvant déjà de leur prochaine destination vacances alors que les 35-49 ans interrogés font du sport et des liens familiaux leurs priorités. Par ailleurs, si les librairies sont devenues au fil des confinements des commerces essentiels, ce n’est pas le cas de la lecture qui ne convainc que 13% du panel, tout comme la cuisine qui perd de son attractivité contrairement aux écrans et aux réseaux sociaux. Seuls 11% des insulaires limiteront le temps passé devant les fils d’actualité et vidéos de chatons dont seul Internet a le secret. Vous avez dit monde d’après ?