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C’EST DÉJÀ ÇA !

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Humeur

Par Nathalie Coulon



Sabordage, l’affaire des sous-marins made in France !
À l’abordage : les Haïtiens ont tenté de rejoindre les États-Unis, ils étaient attendus par la police montée fouet à la main. Un relent du temps de l’immonde KKK, l’Amérique en émoi, le reste du monde aussi enfin je l’espère, les hommes dignes s’insurgent en pointant le Texas et ses cruelles casseroles. 
C’est déjà ça ! 
À Jalalabad, la haine et l’obscurantisme chaque jour sèment la terreur. Ah ! Non pas seulement, on a pu voir circuler sur les réseaux sociaux des talibans faire du pédalo dans un magnifique parc national, les joies du pédalo et des autos-tamponneuses, qu’il est beau le joli monde de Mickey en 2021 !  On n’hallucine pas du tout, on s’éclate même.
Le Covid récalcitrant baisse, les frontières de l’Amérique du Nord rouvrent, 2 doses sinon rien et voilà qu’on peut aller gambader, voir le Québec, le Canada et les États-Unis sous le soleil de l’été indien.
Ouf ! C’est déjà ça ! 
Entre deux tornades, c’est pas mal.
Sur l’île, le virus circule moins tout comme les hordes de touristes. Bientôt, on pourra se balader sans trop de difficultés et se coller partout, partout.
C’est déjà ça aussi ! 
Dans la liste non exhaustive de toutes ces nouvelles anxiogènes, un grand et beau rayon de soleil : la culture redémarre en fanfare. Au programme que du beau, du bon : des expos (clin d’œil aux artistes), des pièces de théâtre et des concerts, yes !
Évidemment tous avec le pass sanitaire, le vaccin ne se cultive pas qu’en éprouvette, il nous permet de continuer à nous cultiver. 
Oh ! Oui c’est déjà plus que ça ! 
Ce sera le mois des hommages à Napoléon, Dante. L’histoire n’est qu’un bis repetita et se poser un instant, regarder par le petit trou de la lorgnette, on y verra toutes les époques et leur période trouble, de guerre, de paix et de révolution. 
Alors au pays des Lumières : célébrons, célébrons… la bulle d’oxygène dans la panique de ce monde, on relira Dante et son Paradis à mes yeux tellement plus grand que Zemmour et la une de Paris Match. 
Et dans un ultime salut, accueillons l’automne et sa plénitude, ses feuilles mortes que nous ramasserons bientôt à la pelle, sa ribambelle de journées encore baignées de soleil pour nous ravir plus chaque jour de profiter de cette île bénie des dieux entre pumonte è cismonte, de la Paglia Orba aux falaises blanches de Bonifacio loin de la cohue du métro à 7h du matin. Quel doux privilège d’être un îlien !

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