Budget 2025 : Et à la fin, c’est l’État qui taxe – Sondage exclusif Paroles de Corse – Opinion of Corsica – C2C Corse
À la unePar Caroline Ettori
Les insulaires n’ont pas attendu que le budget soit discuté à l’Assemblée nationale pour imaginer (anticiper ?) une hausse d’impôts pesant sur les classes moyennes. Alors que le projet de loi de finances 2025 porté par le Premier ministre prévoit un effort de 60 milliards d’euros dont 40 milliards d’économie et un peu moins de 20 milliards de recettes nouvelles, le panel, à une très large majorité, 86%, est convaincu que les futures mesures fiscales toucheront l’ensemble des particuliers, professionnels et chefs d’entreprise.
Cigale ou fourmi
Pour autant, les personnes interrogées n’entendent pas adapter leur quotidien en prévision de ces éventuels changements fiscaux. Une majorité d’entre elles (55%) déclare ne pas faire plus attention à leurs dépenses.
Toutefois et sans surprise, si des économies devaient se faire, le premier poste visé par les restrictions serait celui des loisirs et vacances pour près d’un tiers du panel. Les biens de consommation courante sont eux aussi menacés par l’austérité. Une austérité qui toucherait les consommations de chauffage et d’eau ainsi que l’alimentation pour 10% des insulaires. Rien de bien engageant en cette fin d’année.
L’Assemblée nationale devrait examiner la première partie du budget entre le 21 et 25 octobre. L’examen de la seconde partie, dévolue aux dépenses, débutera le mardi 5 novembre. À l’issue de ce processus, un vote solennel sur l’ensemble du projet de loi de finances est fixé au mardi 19 novembre. Un calendrier qui ne tient pas compte d’un autre nombre : 49.3. L’Exécutif pourrait utiliser l’article le plus pratique de la Constitution pour faire adopter un texte sans vote avec un risque : celui de souder les oppositions majoritaires dans une motion de censure.
Sondage Exclusif Paroles de Corse – Opinion of Corsica – C2C Corse Toute reprise totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète. Étude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 505 habitants de Corse âgés de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de département de résidence. Pour cette taille d’échantillon, la marge d’incertitude est de 3 à 5 points.