Écoutez la radio en direct

Articles

Un autre regard sur la Corse dans votre mensuel disponible en kiosque ou sur www.parolesdecorse.fr

Chaque semaine, Caroline Ettori et ses invités échangent et débattent de l’actualité insulaire. 

Politique, société, tendance, économie, sport… Décryptages et analyses sont dans Revue de Corse garantie sans langue de bois.

Le vendredi à 8 heures, le samedi à 13 heures et le dimanche à 18 heures.

Revue de Corse – 11 octobre 2024

Revue de Corse – 4 octobre 2024

Revue de Corse – 27 septembre 2024

Revue de Corse – 20 septembre 2024



Revue de Corse, le Débat. 24 juin 2022



Revue de Corse, le Débat. 17 juin 2022



Revue de Corse, le Débat. 03 juin 2022



Revue de Corse, le Débat spécial Méditerranée. 20 mai 2022



Revue de Corse, le Débat spécial Environnement. 13 mai 2022


Revue de Corse avec Julie Benetti, ancienne rectrice de l’académie de Corse
Revue de Corse avec Marie-Jeanne Nicoli, présidente du Cesec de Corse
Revue de Corse avec Jean-Guy Talamoni, vendredi 12 novembre 2021
Revue de Corse avec Laetitia Descoin-Cucchi, présidente de l’association Inseme
Revue de Corse avec Philippe Perfettini, auteur de Napoléon, punk, dépressif…Héros
Revue de Corse avec Thierry Rovere, chargé de mission pour la délégation Corse de la Fondation du Patrimoine
Revue de Corse avec Jean-Pascal Terrazzoni d’Adduniti
Revue de Corse avec André de Caffarelli, chef de pôle « Urgences et Soins Continus » de l’hôpital de Bastia, en charge de la Covid 19.
Revue de Corse avec Johan Pinna pour parler audace et éloquence
Revue de Corse avec Marie-Claire Papadacci, art-thérapeute à Ajaccio
Revue de Corse avec Virginie Frantz, Dasen de l’académie de Corse
Revue de Corse avec Laura Guidicelli, conseillère exécutive de la collectivité de Corse en charge de l’égalité femmes-hommes
Revue de Corse avec Jean-Charles Martinelli, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Corse
Revue de Corse avec Kevin Petroni pour son ouvrage L’adieu aux aspirations nationales
Revue de Corse avec Fatima Pupponi du Festival des cinémas du Maghreb
Revue de Corse avec Bernard Biancarelli des Editions Albiana

 

 

 

 

 

 

 

Retrouvez le débrief de l’actualité de la semaine signé Michel Barat, Laurent Dominati et François Casasoprana.

Par Nathalie Coulon

Oh ! Que ça sonne tout doux ces petits mots de paix et d’amour (Paz y Amor) le côté latino du peace and love moins connoté hippy, patte d’eph, Woodstock 69, le Paz y Amor a l’empreinte caliente de ces pays d’Amérique du Sud où dans la rudesse de la vie, tu sens cette chaleur du cœur à l’infini, le Paz y Amor dans un contexte social où finalement on se rend compte qu’il est lourd le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions ! Hein ! 
Il faudrait être un fin politologue pour comprendre le jeu auquel se prête Emmanuel Macron aujourd’hui.

Un fin agent secret pour comprendre comment c’est possible que le béluga Hvaldimir, soupçonné d’avoir été utilisé comme espion par l’armée russe, ait été retrouvé mort le week-end dernier, dans le sud-ouest de la Norvège. Beuh !

Un fin magistrat pour démêler l’affaire sordide des viols de Mazan, toute la folie des hommes dans ce huit clos ignoble.

Un fin détective privé quand D. Trump échappe de nouveau à une tentative d’assassinat, une enquête est ouverte (gloups !). 
Dans tout ça, sur ce fil d’actualité est-ce qu’on ne voudrait pas une avalanche de Paz y Amor qui ferait écho au traditionnel Pace è Salute nustrale. 
Petit nuage léger et flottant dans notre ciel quotidien. 

Pour l’actu de l’île, j’ai beaucoup aimé lire le dernier Jérôme Ferrari Nord Sentinelle, caustique à souhait, réaliste, piqué au vif pour nous d’écrire chapitre après chapitre des scènes grotesques et grossières de cette Corse île d’amour où se mêlent sentiments débordants, violence et clichés débilement réels (soupir !). Pour ma part, lu entre Argentine et Bolivie, une parenthèse mordante (quoique je ne découvre pas le style de Ferrari que j’adore) délirante parfois. Il paraît qu’il faut voir absolument À son image de De Peretti inspiré du livre de Ferrari. 
Quelle actu ! 
C’est noté sur ma liste non-exhaustive des choses à faire de la rentrée. 
Et vous ? 
Dans cette petite goutte froide au beau milieu de l’été indien que l’on connaît si bien, octobre saison des châtaignes et de cette Corse qui peu à peu se retrouve dans l’intimité de son entre soi ; nous laisse redécouvrir la beauté de cette terre.
Bel automne è fronde d’ottobre à tutti.

La stratégie fédératrice de François-Xavier Ceccoli

Sitôt installé au Palais Bourbon le nouveau député scrute la Corse. Devenu parlementaire, il sait avoir atteint une dimension qui l’autorise à espérer rassembler, du Cap à Bonifacio, au-delà de sa famille libérale. Un leadership non seulement souhaitable mais nécessaire pour façonner avec d’autres alliés potentiels, venus d’horizons divers, un socle politique élargi. Une démarche bannissant les clivages à ses yeux parfois surannés. Elle se traduirait par des alliances programmatiques et électorales lors des scrutins futurs.

Par Jean Poletti

François-Xavier Ceccoli garde les pieds sur terre. Enraciné dans le terroir, il ne considère nullement sa victoire aux législatives comme un sésame ou une finalité. Le président des Républicains de Haute-Corse sait d’expérience que faire gagner ses convictions insulaires ne s’esquisse pas tant s’en faut depuis les bords de la Seine. Elles doivent s’inscrire essentiellement dans une prégnante implication locale seule à même d’ouvrir les allées d’une alternance territoriale, qu’il appelle de ses vœux. Ne voulant pas brûler les étapes, il aspire à tisser patiemment la toile avec l’aiguille unioniste. Une stratégie qui l’amène naturellement à privilégier une autre approche de la politique. Celle qui bannit le repliement sur des labels classiques au nom de la pragmatique union dans la diversité.

Certes, le libéral qu’il est n’entend nullement perdre son âme ou jeter ses idéaux par-dessus les moulins. Pour autant, il croit en conscience que rassembler ce qui est épars peut et doit être gage de succès. Nous voilà, en décalage avec des déclarations usuelles entendues, ici et là, au cœur de la prospective qui anime François-Xavier Ceccoli. Elle s’enracine vraisemblablement dans son parcours alliant édile de proximité et activités professionnelles. Deux facettes qui le confrontent quotidiennement aux préoccupations d’une grande partie de la population confrontée à une précarité ambiante. Et aux spirales angoissantes qu’elle suscite quotidiennement. Dans un entretien qu’il nous accorda, se dessinent les grandes postulations de celui qui entend allier sans réticence son credo libéral à une dimension sociale. Celle qui ne se satisfait pas, pour solde de tout compte des subsides accordés qui altèrent la dignité, mais à l’inverse donne la primauté au regain d’activités des différents secteurs, source d’emplois dans un marché du travail revivifié. Au risque d’insister, cela renvoie au célèbre axiome de Confucius, que nous avions précédemment utilisé dans un article consacré au nouveau parlementaire « Quand un homme a faim ne lui donne pas à manger, apprends-lui à pêcher. » Une citation reprise et explicitée par l’économiste de renommée mondiale Esther Duflo dans son discours inaugural au Collège de France. Ces considérations liminaires campent à grands traits sinon la personnalité à tout le moins les souhaits du nouveau parlementaire. Elles se complètent par le jeu des questions réponses afin de sérier réalités, orientations et enjeux qui l’animent.

Vous aviez annoncé en son temps créer un mouvement régional est-ce toujours d’actualité ?

Plus que jamais. Mais mon élection à l’Assemblée nationale a retardé son officialisation. J’ai en effet été accaparé par ma nécessaire prise de marques dans l’hémicycle et le choix de mon implication dans une commission. À cet égard j’ai volontairement opté pour celle du développement durable et de la ruralité. Elle est en résonance, faut-il le préciser, avec les attentes insulaires. Cela dit afin de faire taire d’éventuelles interrogations, oui cette structure sera prochainement portée sur les fonds baptismaux.

Ce ne sera pas un nouveau parti ?

Nullement, il intègrera des personnes du monde libéral, mais aussi de la société civile, ceux dont la philosophie est de gauche, sans oublier d’anciens compagnons de route du corsisme. Et sans doute certains qui furent proches ou actuellement actifs de la mouvance nationaliste.

Quelle sera sa finalité ?

La réponse est aisée. Il s’agira d’offrir un espace de dialogue et de contributions qui transcendera les clivages d’appareils. Une sorte de primauté de la parole et de contributions en liens étroits avec la situation réelle et sans filtre que rencontre la population. Un point d’ancrage à cette citoyenneté qui n’a que peu ou pas voix au chapitre. Elle sera en ce qui me concerne un prodigieux apport afin de mieux sérier inquiétudes et espoirs. Celles qui affleurent tant dans les villages qu’au sein des grandes agglomérations. Sans oublier à l’évidence les attentes pressantes des socio-professionnels du monde salarial ou agricole.

La suite de cet article est à retrouver dans Paroles de Corse #135 de nov.2024 en vente ici


Depuis ce jeudi matin, la Corse est placée en vigilance jaune pour "pluie-inondation", avec des précipitations pouvant atteindre 25 mm sur le relief. À partir de midi, une alerte jaune "vent" prendra le relais, avec des rafales de mistral atteignant jusqu'à 85 km/h dans le sud et 95 km/h en Haute-Corse dans l’après-midi. La préfecture appelle la population à respecter les consignes de sécurité, notamment éviter les voies immergées, les zones forestières et les promenades près des rivières.


Après les blocages des ports et aéroports corses ayant entraîné le report du match de la 8ᵉ journée de Ligue 2, le SC Bastia rencontrera finalement le Pau FC le mardi 22 octobre à 19h30 au Nouste Camp. Cette reprogrammation signifie une semaine chargée pour les Bastiais, avec trois matchs à disputer : réception de Clermont le 19 octobre, déplacement à Pau le 22, et le derby contre l'ACA le 26 octobre.


Ce jeudi 10 octobre, Gilles Simeoni, président de l'exécutif corse, est reçu à Paris par Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires, pour discuter de l'autonomie de la Corse. Cette réunion fait suite au récent blocage des ports et aéroports de l'île. Le programme de l'entretien inclut les transports, la gestion des infrastructures portuaires et aéroportuaires, et la demande d'une rallonge budgétaire de 50 millions d'euros. Simeoni espère un échange constructif, soulignant l'importance d'une relation apaisée pour faire avancer les enjeux insulaires.


Ce mercredi 9 octobre, le tribunal correctionnel de Bastia a examiné une affaire de "détournement massif" de clientèle, impliquant deux huissiers ajacciens, accusés d'avoir orienté des clients de l’étude Kallijuris vers un concurrent. Les parties civiles, représentées par Me Pierre-Olivier Sur, dénoncent une baisse de 89 % du chiffre d’affaires de Kallijuris, tandis que la défense rejette les accusations, qualifiant l'affaire de « surréaliste ». Le procureur a requis la relaxe, faute de preuves suffisantes. Le jugement est attendu pour le 13 novembre.


À l'occasion d'Octobre rose, les professionnels de santé corses rappellent aux femmes de 50 à 74 ans l'importance du dépistage du cancer du sein, avec un taux de participation de seulement 30,4 % sur l'île, contre 50,6 % au niveau national. Le docteur Laurent Carlini souligne l'impact de cette faible participation sur les chances de détection précoce, essentielle pour simplifier les traitements et augmenter les chances de guérison. Il encourage également l'autosurveillance dès le plus jeune âge, rappelant que les ressources et informations sont disponibles via le Centre de coordination de dépistage Corse.

Par caroline Ettori

Interrogé sur la nomination et l’action du tout nouveau Premier ministre Michel Barnier, le panel semble plutôt méfiant. En effet, 50% des sondés sont mécontents après seulement quelques semaines d’exercice du pouvoir. Une vision, un cap politique qui tarde à venir, un gouvernement laborieusement constitué, une dramatisation voire une « théâtralisation » de la situation économique du pays, n’ont certainement pas joué en sa faveur. Sans surprise, les partisans de gauche sont les plus méfiants 68%, viennent ensuite les « sans préférence partisane » 57%, les soutiens du RN à 55% et les Nationalistes à 53%. Le LR Michel Barnier a tout de même quelques soutiens : 68% des partisans de droite et 86% des militants de la majorité présidentielle.

S’agissant de la Corse, les équilibres sont respectés. Les partisans de Michel Barnier qu’ils soient issus de la majorité présidentielle (73%) et de la droite (65%) pensent que sa nomination est une bonne chose pour l’île. Les Nationalistes sont nettement moins convaincus (29%) mais restent néanmoins plus optimistes que les militants de gauche (17%). Un peu plus d’un mois après la mise en place de cette équipe gouvernementale, tout reste à faire. Y compris convaincre.

Sondage Exclusif Paroles de Corse – Opinion of Corsica – C2C Corse Toute reprise totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète. Étude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 505 habitants de Corse âgés de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de département de résidence. Pour cette taille d’échantillon, la


Ce mercredi 9 octobre, un accident impliquant deux véhicules s'est produit à la sortie nord du tunnel sur la RT20, à Corte. Trois personnes ont été blessées : deux en urgence relative, déjà en cours d'évacuation, et une troisième en attente de désincarcération. Les secours ont mobilisé deux ambulances, un véhicule de secours routier, ainsi qu'un médecin SMUR. La circulation a été coupée dans les deux sens, avec une déviation temporaire mise en place. Les circonstances de l'accident restent pour l'instant inconnues.