Cette semaine Caroline Ettori reçoit l’ancien recteur Michel Barat, l’éditeur, ancien député de Paris et ambassadeur Laurent Dominati et François Casasoprana, responsable du mouvement « En Corse, restons optimistes ! ». Au programme : retour sur la présidentielle et tour d’horizon des forces politiques insulaires avant les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
L’ancienne rectrice de l’académie de Corse revient sur son expérience insulaire et évoque ses nouvelles fonctions, sur le terrain, à la rencontre de la communauté éducative.
Ancien président de l’assemblée de Corse, avocat, maitre de conférences à l’Université de Corse et fidèle militant de Corsica Libera, Jean-Guy Talamoni revient sur les premiers mois de cette majorité territoriale et absolue. Sans langue de bois.
Mercredi 5 mai, plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel de l’association Inseme et se sont retrouvées devant les grilles de la Préfecture de Corse à Ajaccio. La raison de cette mobilisation : le désengagement de l’Etat par rapport à la prise en charge du second accompagnateur d’un enfant malade devant se rendre sur le continent. Cette promesse de financement devait être formalisée à travers un décret qui ne verra finalement pas le jour. Ce qui devait être simple, automatique, et pérenne reste une démarche ardue et soumise au bon vouloir de la puissance publique. La présidente de l’association, Laetitia Descoin-Cucchi ne perd pas espoir et souhaite un changement de législation.
Le 5 mai prochain marquera le bicentenaire de la mort de Napoléon. Un anniversaire et des commémorations qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Visionnaire, misogyne, autoritaire, génie militaire et politique, dictateur rétablissant l’esclavage. Napoléon est tout cela à la fois. C’est justement cette complexité qu’il faut étudier dans son entièreté. Sans complaisance ni relecture historique. Ou récupération politique. Alors que les experts se déchirent sur la figure et l’héritage de l’Empereur, dans cette bataille d’arguments plus ou moins excessifs, un livre brosse un portrait nuancée, non conventionnel de Bonaparte : « Napoléon, punk, dépressif…Héros » signé Philippe Perfettini aux éditions des Equateurs.