Trois cents ans après sa naissance, Pasquale Paoli a rassemblé plusieurs centaines de personnes dans son village natal de Morosaglia, ce dimanche 6 avril, à l’occasion du lancement officiel de l’année Paoli 2025. Une journée placée sous le signe de la mémoire, de la culture et de la transmission, en hommage à celui que l’on surnomme « u Babbu di a patria ».
Sans protocole figé, la commémoration a débuté par un recueillement dans la chapelle du musée Paoli, avant l’inauguration de deux expositions : l’une consacrée à la vie politique du héros corse, l’autre aux paysages de Castagniccia. Des pièces symboliques comme son buste restauré ou un timbre inédit ont été dévoilées.
La messe célébrée par le cardinal François Bustillo à l’église San Francescu a précédé une émouvante prestation d’enfants chantant en corse et en anglais, en clin d’œil à James Boswell, ami écossais de Paoli. Les discours officiels ont souligné l’importance de cette année commémorative : une célébration populaire et éducative, tournée vers l’avenir.
L’après-midi, les visiteurs ont découvert le couvent en restauration de Morosaglia, tandis que le programme à venir s’annonçait ambitieux : conférences, expositions, initiatives scolaires, et même un « Paoli numérique » pour dialoguer avec les jeunes générations. Des événements internationaux sont également prévus à Bruxelles, Londres, Naples ou en Toscane.
Ce tricentenaire se veut un pont entre passé et présent, mémoire et avenir, enracinement local et ouverture au monde.passé et présent, mémoire et avenir, enracinement local et ouverture au monde.